Le Mali dispose de plusieurs programmes et projets qui œuvrent dans le cadre de l’amélioration de la santé de la reproduction et des droits sexuelles des femmes et des jeunes. Si les produits de contraceptions faisaient l’objet de gratuité, ce n’est plus le cas de nos jours, la blogueuse Mariam nous parle des difficultés que les jeunes rencontrent pour se procurer les produits contraceptifs

Au Mali, les jeunes ont accès à plusieurs méthodes de contraception pour non seulement se protéger des maladies sexuellement transmissibles, mais aussi éviter les grossesses non désirées. Il y a dizaine d’années, ces produits étaient facilement accessibles avec une plaquette de pilule vendue seulement à 100 F CFA dans les pharmacies et même gratuite dans les centres de santé et au niveau des organisations non gouvernementales comme Debbo Alafia, PSI Mali, Marie Stopes Mali, AMPPF ( Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Famille).

Présentement, les produits contraceptifs ne sont pas gratuits malgré les différentes campagnes de sensibilisation pour la planification familiale qui ont cours dans le pays et les subventions dont ces produits font l’objet.

Des produits contraceptifs trop chers pour les jeunes

En plus de la difficulté des jeunes à avoir accès aux produits contraceptifs, ces derniers nous évoquent le prix de ces produits qui ne sont plus à la portée de leurs bourses ( inexistantes).  » Même le préservatif masculin, communément appelé capote coute trop cher pour nous, car c’est pas toujours que tu as 500 F ou 1000 F CFA, » nous a confié Amidou lors d’une séance de sensibilisation dans une école.

A Tombouctou, les jeunes femmes et jeunes filles se plaignent du prix qu’elles trouvent exorbitant des différentes méthodes de contraception qui sont fait dans les centres de santé. Les sommes qu’elles déboursent pour avoir les depo-provera sont entre 2.000 F CFA et 5000 F CFA.

Pourtant, le pouvoir économique faible des femmes vient s’ajouter aux douleurs sociales concernant la praique de la planification dans le contexte religieux bien particulier de la ville de Tombouctou. EN plus de la necessité de continuer à sensibiliser les pères de famille sur la nécessité de permettre à leurs épouses d’avoir recours à la méthode de planification familiale adéquate, il faudrait revoir les prix de ces produits dans le contexte particulier des villes du nord du Mali.

Cet article entre dans le cadre du projet  » Sensibilisation en ligne des jeunes sur les SR/PF » financé par le programme Debbo Alafia Phase 2, un projet financé par l’Ambassade des Pays-bas au Mali et exécuté par le consortium AMSS, AEN, ASDAP et CAEB dans les régions de Tombouctou, Gao, Ségou et Menaka.

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