La capitale Bamako et plusieurs grandes villes du Mali ont connu des manifestations de milliers de personnes.
Des manifestations partout au Mali
Bamako, Sikasso, Tombouctou, Kayes…des milliers de personnes portant les couleurs nationales rouge, jaune et vert, des pancartes pour dénoncer les sanctions de la CEDEAO, sont sortis ce vendredi 14 janvier 2022 pour reponde à l’appel lancé par le président de la transition Assimi Goita.
La plus grande manifestation s’est tenu à Bamako où le Premier ministre par intérim, Choguel Kokalla Maiga, en uniforme militaire, s’est adressé à la foule dans un discours aux allures patriotiques et panafricaines. »Toute l’Afrique regarde le Mali aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Drapeaux maliens et russes pour vomir la France et la CEDEAO
A la place de l’indépendance de Bamako où a eu lieu le rassemblement, une grande majorité des manifestants criaient la fierté et la souveraineté du Mali. On pouvait également lire des messages hostiles à la France et à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et aux pays voisins qui membres de l’UEMOA.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de sanctionner le Mali la semaine dernière, en imposant un embargo commercial et en fermant les frontières. Cette décision a ensuite été soutenue par les États-Unis, l’Union européenne et la France ( qui a des troupes au Mali depuis janvier 2013).
La décision de la CEDEAO fait suite à la soumission d’un nouveau chronogramme pour l’organisation des élections au Mali. les militaires prévoient ainsi de rester au pouvoir pour une durée de 5 ans, malgré la première charte de la transition qu’ils avaient conclu avec la CEDEAO qui prévoyait de tenir les élections en février 2022.
Qualifiant les sanction d’extrêmes et d’inhumaines, le président de la junte militaire a lancé un appel à manifester aux maliens sur l’ensemble du territoire. Un plan de riposte au contenu encore inconnu a été annoncé au lendemain de la manifestation